Publié dans Culture

7ème art  - La Grande île aura son « Festival du film documentaire »

Publié le mardi, 22 août 2023

 Nouveauté. Madagascar abritera la première édition du « Festival du film documentaire » qui  aura lieu dans la Capitale du 21 au 28 septembre prochain. Un événement qui réunira le public et les professionnels autour d’une sélection d’œuvres d’exception. Ce sera un lieu de rencontres et d’émergence de nouveaux projets. Pour ce faire, le festival s’engage à favoriser l’impact, l’innovation, l’éducation a l’image et la jeune création dans le milieu du 7ème art, non seulement à Madagascar mais aussi à l’échelle internationale. 

Ce festival a été créé sous l’initiative d’Anatole Ramaroson, réalisateur et producteur de films documentaires, issu de la diaspora malagasy. Il est de retour au pays pour apporter sa contribution à l’émergence du cinéma et au développement culturel à Madagascar. L’objectif est d’offrir aux spectateurs et aux professionnels un aperçu du cinéma à travers des films documentaires historiques. Ce sera également une occasion pour les professionnels de partager et d’échanger sur leurs projets futurs. Aussi, il s’agira d’une opportunité de développer différents thèmes tels que l’éducation à l’image, les recherches en sciences humaines et sociales, en mémoires collectives, tout cela à travers des films anciens et inédits, aussi bien à Madagascar que dans d’autres régions du monde, surtout les pays du sud. 

Par ailleurs, cet évènement mettra en relief les tendances existantes du film documentaire afin de changer le monde à travers des regards croisés autour de différents sujets, notamment l’environnement, les droits humains, la justice sociale et le documentaire musical. Selon les responsables, pour cette année, la trame se déroule autour de  la musique  à corde,  les rites traditionnels, la comparaison entre de nombreuses expressions cinématographiques et écritures filmiques, réalisées par différents réalisateurs de toute période et de toute sensibilité. 

Ambition 

Ledit festival a comme principales ambitions de mettre en valeur la création documentaire,  présenter la vision d’un auteur en proposant une lecture créative du réel, proposer à un large public les meilleurs documentaires de création par la sélection d’œuvres audiovisuelles issues de tous les continents, sensibiliser tout le public à la création audiovisuelle. Pour ceux qui souhaitent participer à cet événement, la programmation d'« Ant'Sary DOC Festival » est ouverte aux œuvres des réalisateurs venant de Madagascar, de l'Océan Indien, d'Afrique, des Antilles et de la diaspora, et en rendant compte à travers des thèmes, des regards pluriels et variés suscitant un espace de réflexion, de mémoire et d’émotion. Le festival ouvre son appel à films à trois types de production tels que les documentaires de création (courts et longs métrages), les films des jeunes créations (moins de 20 mn), les expériences documentaires digitales destinées à des visionnages sur tablette, téléphone ou ordinateur (web docs, web séries, expériences interactives, animations, œuvres en réalité virtuelle ou 360°, montages expérimentaux, etc.). Par contre, les reportages, films publicitaires, institutionnels ou industriels ne sont pas admis. L’inscription se fait via le site www.facebook/Ant’SaryDOC et la date limite d’inscription des films est fixée au 3 septembre 2023.

 

Si.R

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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